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Anorexie : Au-delà des apparences, ma lutte intime avec mon corps

l'ANOREXIE : UN MAL SOURD DIFFICILE À TAIRE

« Je suis trop grosse ! » Cette phrase a si souvent résonné souvent dans ma tête, comme un refrain incessant. Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de mon rapport avec mon corps, un sujet si douloureux et pourtant si peu abordé. Parce que derrière les apparences, les photos trop parfaites partagées sur les réseaux sociaux, il y a une réalité bien plus complexe. L’anorexie. C’est une maladie qui touche de nombreuses personnes, mais qui reste souvent taboue et incomprise. Dans cet article, j’ai choisi de me dévoiler davantage afin de créer un espace où chacun(e) pourra se sentir moins seul(e) face à cette épreuve. Mon objectif est de partager mon expérience, mes ressentis et mes réflexions pour ouvrir la discussion et briser les stéréotypes autour de l’anorexie.

LE COMMENCEMENT…

La danse classique lors de ma jeunesse m’a confrontée très tôt à l’obsession de la minceur. A l’exigence d’un corps « fin » voire « filiforme » mais l’adolescence a frappé et avec elle… L’arrivée des formes ! Bien évidemment, des formes de demoiselle en devenir, c’est tout ce qu’il y a de plus normal sauf que j’ai très rapidement eu la sensation de ne plus maîtriser mon corps. L’alimentation est devenue alors une source de préoccupation, que je pourrais qualifier de « mineure » à l’époque.

L’APOGÉE

C’est vers l’âge de 25 ans, à la suite d’événements familiaux revenus en force tel « un boomerang », que mon poids, mon rapport à mon corps, sont devenus des démons… Mes démons. Comme si le fait de reporter toute mon attention sur la maîtrise de mon corps détournerait mon esprit de toute peur ! Bien évidemment, c’est un cercle vicieux, J’ai mis un certain temps à admettre que j’avais (… j’ai encore à bien moindre mesure) ce que l’on appelle « un trouble alimentaire ». Ce trouble, appelé anorexie, écrire ce mot est encore très douloureux, honteux, à ce jour. Le couperet est tombé lorsque j’ai franchi la barre des 34 kilos. Tel un miroir intérieur brisé, je me voyais (et j’admets qu’il m’arrive encore de ressentir cette distorsion…) difforme, grosse.

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L’APOGÉE

Les repas pendant une longue période étaient devenus anxiogènes, je souhaitais calculer tout ce que je mangeais et surtout limiter au maximum tous les aliments qui auraient pu me faire prendre « quelques grammes ». Je mettais en oeuvre de nombreuses stratégies afin d’éviter les repas pris entre amis. En effet, le regard des autres m’étaient insupportables lorsque je devais prendre un repas. Mon comportement était bien souvent incompris et véritablement insoutenable pour mon entourage… Entendre à longueur de journée « je suis grosse » lorsque l’on est frêle est totalement incompréhensible, dénué de sens, je le comprends tellement aujourd’hui. Le plus difficile était d’entendre les encouragements bienveillants de mon entourage lors de ma reprise de poids inévitable, un simple « tu as bonne mine », se transformait en « tu as pris du poids » par mon décodeur interne !

L’INCOMPRÉHENSION

Les repas pendant une longue période étaient devenus anxiogènes, je souhaitais calculer tout ce que je mangeais et surtout limiter au maximum tous les aliments qui auraient pu me faire prendre « quelques grammes ». Je mettais en oeuvre de nombreuses stratégies afin d’éviter les repas pris entre amis. En effet, le regard des autres m’étaient insupportables lorsque je devais prendre un repas. Mon comportement était bien souvent incompris et véritablement insoutenable pour mon entourage… Entendre à longueur de journée « je suis grosse » lorsque l’on est frêle est totalement incompréhensible, dénué de sens, je le comprends tellement aujourd’hui. Le plus difficile était d’entendre les encouragements bienveillants de mon entourage lors de ma reprise de poids inévitable, un simple « tu as bonne mine », se transformait en « tu as pris du poids » par mon décodeur interne !

MON FILS, MA BATAILLE

A 33 ans, j’ai eu le bonheur, après un parcours épique, de devenir maman. Inutile de vous préciser combien les 9 mois de grossesse ont pu être sinueux. Toutefois, l’instinct de maman m’a permis d’apaiser mes peurs. J’ai réussi à prendre (et surtout à ne pas dépasser…!) 9 kilos, objectif que je m’étais fixé. J’ai pu mettre au monde un magnifique bébé de 2,9 kilos en parfaite santé. Si les mois qui ont suivi la naissance de mon fils resteront une obscure nébuleuse, j’ai appris à m’approprier mon corps de femme, de maman également. Evidemment, ce fantôme qu’est l’anorexie me suit partout, lorsque je traverse des épreuves, mes vieux démons ne sont jamais bien loin. En revanche, je les ai apprivoisés et je les accueille avec bienveillance, comme si je m’adressais à une amie. Un regard beaucoup plus doux qu’auparavant.

VIVRE AVEC… ET AVANCER !

Ma balance est bien rangée voire inaccessible, la pesée chez le médecin est toujours une épreuve. Je tolère mon corps, certains jours j’en suis fière et d’autres un peu moins. Mon parcours est celui de nombreuses femmes (et hommes également) et même si j’ai conscience que je pourrai pas apaiser toutes vos peurs si vous vous retrouvez dans ces quelques lignes où si je soulève de l’indignation… « Je suis trop grosse » ne sont pas toujours des paroles à prendre à la légère. L’entourage est une clé majeure de cette bataille.

L'IMPORTANCE DE L'ENTOURAGE DANS LA GUÉRISON

Il est crucial de souligner l’importance de l’entourage dans le parcours d’une personne atteinte d’anorexie, ou ayant surmonté cette maladie. Une personne souffrant d’anorexie a besoin d’être entourée sans jugement, avec compréhension et soutien. C’est pourquoi il est essentiel que l’entourage soit informé et épaulé, afin qu’ils puissent à leur tour apporter un soutien solide.

Il est également essentiel de rappeler que l’anorexie n’est pas une sentence définitive. On peut guérir de cette maladie et retrouver confiance en soi. Le processus de guérison peut être long et difficile, mais avec l’aide d’un professionnel compétent, il est tout à fait possible de se rétablir.


L'ACCOMPAGNEMENT DU CONSEIL EN IMAGE : UNE VÉRITABLE CLÉ DE LA RÉCONCILIATION AVEC SON CORPS

Dans ce contexte, mon métier de conseil en image prend tout son sens. Se réconcilier avec son corps et son image est une étape cruciale dans le processus de guérison. En travaillant ensemble, nous pouvons explorer les façons de se sentir bien dans sa peau, de cultiver une image positive de soi-même et de renforcer la confiance en soi.

N’oublions jamais que derrière chaque personne touchée par l’anorexie, il y a une histoire unique et une force incroyable pour surmonter cette épreuve. Ensemble, en brisant les tabous et en offrant un soutien inconditionnel, nous pouvons contribuer à faire évoluer les mentalités et à créer un environnement bienveillant pour toutes les personnes concernées par cette maladie.

Stéphanie

ptitboutde-femmes.fr

Writer & Blogger

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