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DÉPRESSION DU POST PARTUM, UNE RÉALITÉ AUSSI

DONNER LA VIE… EN ROSE ?

La grossesse, l’accouchement, la naissance : les médias, notre entourage et même nos amis parlent de « cet heureuse événement » comme étant les plus beaux moments de la vie d’une femme. Il est tabou d’oser parler des exceptions qui dérangent : oui, la dépression du post-partum existe… 

Je souhaite vous partager mon vécu afin de véhiculer un message fort : nous parlons très rarement et du bout des lèvres de la dépression du post-partum, un peu comme si cela était un gros mot, une tare psychique. Pour autant, il est utile de démystifier cette dépression post-natale qui concerne plus de 7% des mamans et papas également, dans les 3 mois qui suivent l’accouchement.

Si je souhaite vous en parler, c’est parce que j’aurais aimé savoir que cette dépression peut arriver. Qu’elle ne fait pas de nous de mauvaises mères, bien au contraire. J’ai réussi à surmonter cette épreuve et j’ai une relation extrêmement forte et épanouie avec mon fils qui fêtera prochainement ses 8 ans.

J’aimerais aussi que mon témoignage puisse alerter les proches et les familles. Soyez vigilants avec les jeunes mamans de votre entourage qui présentent des symptômes de la dépression du post-partum. Tendre la main, mettre des mots sur ses maux afin qu’elles soient prise en charge au plus tôt afin de retrouver rapidement une sérénité dans leur vie (de femme, de maman…). Vous pouvez être une aide précieuse.

MON BABY « BOUM »

Je ne vais pas vous romancer ma grossesse, vous connaissez mon franc parler si vous me lisez régulièrement ! Ayant fait un infarctus 2 ans avant ma grossesse, j’étais suivie à la maternité comme le lait sur le feu. Ayant une grossesse à risque, j’ai eu une grossesse fortement médicalisée. J’ai connu les nausées, les insomnies et les mois allongés pour menace d’accouchement prématuré ! Le package complet : Stress 1- Sérénité 0 !!!

8 mois et une semaine : toc, toc, toc ! Mon fils a choisi de rencontrer son papa et sa maman un peu en avance. Let’s go : valise ok, une bonne douche et 8 heures de contractions régulières plus tard, il est l’heure de partir à la maternité ! Mon accouchement s’éternise pendant plus 20 heures ! Après des contractions de faux travail, les sage-femmes décident enfin d’accélérer le travail car mon bébé fatigue (et moi aussi… ). On me pose la fameuse péridurale, yes !!! 3 heures après, mon fils arrive enfin mais… Moi qui ai tant regardé « Baby Boom » sur TF1, j’ai idolâtré cette rencontre tant attendue avec mon fils. Je m’attendais à ce que l’on me pose mon fils sur moi, que l’on se découvre, que l’on fasse notre premier selfie. Je rêvais de CE MOMENT où son papa et moi allions découvrir notre petit ange, admirer son visage… STOP ! Rien ne s’est passé ainsi. On a directement emmené mon fils pour lui faire des examens cardiologiques (suite à mes antécédents) et bien évidement : aucun médecin ne nous prévenu préalablement. Puis très rapidement, toute l’équipe médicale s’est agitée autour de moi, a demandé du renfort, on ne nous a rien expliqué et surtout on a négligé totalement le papa en laissant assister à cette dure épreuve. J’ai fais une hémorragie, tout m’a échappé, j’ai perdu pied. Réanimation, transfusion… Il s’est passé 4 jours avant que je puisse réellement faire connaissance avec mon fils. Ce fut 4 jours interminables.

QUAND LA PREMIÈRE RENCONTRE N’A PAS LIEU

  • Nous voilà enfin réunis tous les 3 ! Mon fils et son papa se connaissent déjà bien car pendant que j’essayais de remonter à la surface, incapable de m’occuper de mon fils, son papa a pris le relais. Voici venu l’instant tant attendu de ma première rencontre avec mon fils… Son papa me le dépose dans mes bras, j’observe ce petit être tout frêle, je suis mal à l’aise. Je lui donne un biberon avec énormément de culpabilité mais je ne peux pas allaiter du fait des traitements cardio. Je m’y étais pourtant préparée mais rien n’y fait, les hormones sont en chutes libres, les montées de lait me rappellent à l’ordre, je me sens totalement désemparée alors que je devrais être la plus heureuse, c’est ce que vous promettent les amies, les émissions et les livres !

RETOUR A LA MAISON : DU RÊVE A LA RÉALITÉ

8 jours après notre séjour à la maternité, nous rentrons à la maison. Je ne quitte jamais mon bébé un instant des yeux, j’ai tout le temps peur qu’il s’arrête de respirer… Et pour autant, le prendre dans mes bras m’effraie. Son papa ne peut pas poser son congés paternité. Je me retrouve seule avec ce petit bébé qui m’est étranger. Plus les jours passent, plus je m’épuise à pleurer sans cesse avec mon bébé dans les bras, qui tout comme moi, pleure de façon incessante. 

S’ajoute à cela la peur panique que mon fils soit souffrant car il perd du poids et met plus d’une heure à boire un tout petit biberon et la culpabilité de ce sentiment d’impuissance. Je ne trouve pas de solution pour calmer mon fils qui hurle, je vois bien qu’il souffre. Où est donc ce miraculeux instinct maternel que l’on vous vend au début de votre grossesse ? Rien ne se passe comme je l’avais imaginé. Ce qui devait être un « heureux événement » est en réalité « une descente aux enfers ». Mon conjoint rentre du travail et je l’attend impatiemment pour qu’il prenne le relais, pour que je puisse respirer, me laver, me nourrir, dormir… Je n’en peux plus et je n’ai pas le droit car une maman doit assurer ! Mon conjoint se sent impuissant et n’entend pas ma souffrance. Mon fils pleure de plus en plus chaque jour et je ne parviens pas à le calmer… C’est une spirale infernale.

ACCEPTER DE L’AIDE POUR SE RETROUVER

Heureusement, je n’étais pas totalement seule : j’avais une alliée, la puéricultrice de la PMI de mon secteur. Elle nous a accompagnés dès la fin de ma grossesse et j’ai immédiatement eu confiance en ses qualités humaines et son professionnalisme. Elle ne nous jamais lâchés et a su, avec énormément de bienveillance, mettre des mots sur ce cataclysme : la dépression du post partum sévère.

J’ai été prise en charge par des professionnels qui m’ont permis de reprendre confiance en moi. M’ont accompagnée dans le deuil de l’accouchement rêvé. Mais surtout de créer ce lien tant attendu avec mon fils. J’ai eu un déclic, je me suis enfin sentie mère et mon fils et moi sommes, depuis, liés par un lien très fort. Je ne connais pas d’amour plus fort que celui que j’ai pour mon fils… Je suis une maman épanouie, imparfaite, qui apprend chaque jour…  Heureusement, je n’étais pas totalement seule : j’avais une alliée, la puéricultrice de la PMI de mon secteur. Elle nous a accompagnés dès la fin de ma grossesse et j’ai immédiatement eu confiance en ses qualités humaines et son professionnalisme. Elle ne nous jamais lâchés et a su, avec énormément de bienveillance, mettre des mots sur ce cataclysme : la dépression du post partum sévère.

J’ai été prise en charge par des professionnels qui m’ont permis de reprendre confiance en moi. M’ont accompagnée dans le deuil de l’accouchement rêvé. Mais surtout de créer ce lien tant attendu avec mon fils. J’ai eu un déclic, je me suis enfin sentie mère et mon fils et moi sommes, depuis, liés par un lien très fort. Je ne connais pas d’amour plus fort que celui que j’ai pour mon fils… Je suis une maman épanouie, imparfaite, qui apprend chaque jour…  

ptitboutde-femmes.fr

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Je suis Stéphanie, j’aide les femmes qui ont perdu confiance en elles à se reconnecter à leur féminité et leur style.

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