Aimer son corps…. Nous sommes plus de 60% à être insatisfaits de notre image corporelle. Je ne vais pas épiloguer sur ce chiffre significatif puisque je ne déroge pas à ce pourcentage ! A l’aube de mes quarante printemps, je me réconcilie peu à peu avec mes imperfections. Encore un peu de chemin à parcourir avant de pouvoir être pleinement épanouie avec lui. Voici, à travers mon expérience, mes hauts et mes bas, le chemin que j’emprunte pour apprendre à aimer mon corps.
La raison majeure qui m’a poussée à faire un travail sur l’acceptation de mon corps est simple « il est difficile d’aimer si je ne m’aime pas »
S’aimer soi-même n’est pas une forme de narcissisme contrairement aux idées reçues. L’amour de soi, sans être dans les extrêmes, permet de vivre en bienveillance et plus sereinement. Loin d’être une évidence pour beaucoup d’entre nous, le chemin de l’amour de soi peut nous libérer d’un lourd fardeau et nous ouvrir de nombreuses portes !
Accepter ses imperfections
Que nous soyons pulpeuses, « charpentés » pour vous, messieurs, ou bien encore une brindille fluette , petite, grande … ! Les complexes n’épargnent quasiment personne. Du simple complexe qui ne nous empêche d’avancer dans notre quotidien, à des complexes beaucoup plus envahissants. Les imperfections peuvent nous freiner dans nos projets. La perfection quoique l’on en dise est partout autour de nous. Cette pression détournée nourrit cette quête de perfection. Notre corps, machine plutôt perfectionnée, évolue au fil de notre vie. Notre corps change à travers les épreuves de la vie, les grossesses, les hormones. Refuser ses imperfections relève d’une quête sans fin, énergivore et nous inflige une pression épuisante.
L’étape de la prise de conscience
La dévalorisation démarre souvent dès le plus jeune âge, ce qui a été mon cas. Que ce soit à l’école, les brimades des camarades ou dans notre cercle familial. A coup de petites blagues sur notre physique ‘trop ceci’ ou « pas assez cela », par l’humiliation, par certaines paroles assassines ou certains gestes. Notre confiance en nous est parfois chahutée très tôt, on se construit avec… La bonne nouvelle : il n’est jamais trop tard. La prise de conscience du ou des éléments déclencheurs permettent d’ouvrir les yeux sur nos doutes. De les identifier, de les dompter. Effectivement, notre image corporelle est erronée puisqu’elle est constituée de nos jugements intérieurs et/ou des réflexions extérieures.
Ce que nous considérons comme étant des imperfections, nous pouvons en faire des ATOUTS !
MISONS SUR NOS ATOUTS
Chacun à sa propre interprétation de la beauté, d’un idéal. Nous sommes tous différents et tous UNIQUES . Ce qui signifie que nos imperfections peuvent en fait, être de vrais atouts aux yeux de notre entourage.
Je vais vous parler de mes complexes, oui, ce sera plus simple pour illustrer mes propos. Je ne vais pas vous dresser la liste de mes complexes, au risque de vous perdre au fil des mots !!!. Toutefois, la liste est longue. Mon nez bossu, mes genoux trop moches, la cellulite à l’arrière des cuisses. J’ai des complexes, c’est évident ! Il y a 10 ans, j’avais donc 30 ans, j’étais beaucoup plus focalisée sur ces détails. Au point de m’acharner dans des salles de sport, à réaliser des programmes de fitness franchement difficiles pour atteindre… ? Je ne sais pas ce que je voulais vraiment attendre puisque j’étais toujours à la recherche du mieux.
LA RÉCONCILIATION
Au fil du temps, j’ai apprivoisé mes complexes, des petits détails aux points plus importants à mes yeux. Je ne cherche plus à cacher mes imperfections. Ce qui m’a profondément aidé, c’est le regard de mon fils, toujours bienveillant et rempli d’amour, le vrai. Le regard de son amoureux (ou son amoureuse) est tout aussi important pour ma part. Se sentir aimé(e),belle ou beau dans le regard de l’autre est un beau miroir, véritable réconfort. Je reste persuadée que notre miroir interne est fortement influencé les regards extérieurs. Un brin de ménage dans notre cercle de connaissance est parfois salvateur car les jugements ne sont pas forcément objectifs et parfois destructeurs.
Alors à quelques semaines de mes 40 ans, je n’ai plus envie de rester dans le moule des diktats en tout genre, j’ai peu joué aux Barbie et je n’en serai jamais une !
Osons être qui nous sommes, lovons-nous et laissons nos amoureux (amoureuses) nous désirer telles que nous sommes ! Cela me rappelle une pub « si vous n’aimez pas vos imperfections, quelqu’un les aimera pour vous »… !
Stéphanie
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Stéphanie
Après un enfant, on a tendance à avoir des complexes et peur de se montrer en public. Il faudrait pourtant préciser que notre corps a quelques changement et non DEFORME !
Cela en vaut largement la peine rien qu’à regarder nos petits amours.
Les amies, il est tant de réaliser que la taille parfaite n’existe pas, tant qu’on est à l’aise dans notre peau, c’est le plus important 🙂 alors tournez-vous plutôt vers vos atouts si accepter votre corps actuel est plus difficile 🙂 🙂
Auteur/autrice
Faudrait vraiment changer tout ça un jour !
Faire le ménage dans son cercle « d’amis », puis arreter de se comparer aux nanas des magazines !
Elles n’existent pas, certaines d’entre elles disent même qu’elles ne se reconnaissent pas dedans, c’est dire !
Merci pour ce message que tu véhicules 🙂